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Introduction

 

        Les exigences de la pratique déterminent la finalité vers laquelle doit tendre l’entraînement et la préparation physique.

 

        Le potentiel physique intrinsèque du sportif est, quant à lui, le point de départ de ce travail.

 

        En fonction du moment de la saison, les contenus des séances d’entraînement doivent tenir compte de ces deux paramètres (l’exigence de l’activité et les capacités du sportif). Avec ce postulat de départ, on pourra alors optimiser et déterminer la planification, la programmation, et la périodisation de l’entraînement.

 

        Dans ce contexte, le préparateur physique a besoin d’outils pour l’aider à :

 

- identifier les exigences actuelles du rugby de haut niveau et donc les qualités attendues du joueur en fonction de son poste,

- visualiser scientifiquement les capacités réelles des sportifs dont ils ont la responsabilité,- personnaliser avec le plus de pertinence possible leurs charges d’entraînement et ce afin d’éviter le sur entraînement et les problèmes induits,

- adapter la programmation en fonction de l’évolution du sportif et établir de nouveaux objectifs.

Travail anaérobie lactique

Test (Navettes de 30s + récup. de 35s) x 6 ou « test australien ».

 

        Comme il est indiqué dans la figure, des couloirs de 1m sont déterminés par des bornes placées à 5m les unes des autres. Plusieurs sportifs peuvent donc être évalués en même temps. Le test consiste à parcourir la plus grande distance possible en 30s en faisant des allers et retours de 5 puis 10 puis 15, puis 20m.... On compte la distance parcourue en 30s. Pendant la récupération de 35s, le sportif revient se placer au départ et ainsi de suite pendant six répétitions.

 

Trois types de résultats peuvent être exploités :

 

1) La meilleure performance possible en 30s (plus grande distance) qui donne une appréciation de la puissance du métabolisme anaérobie.

 

2) La distance totale parcourue (voir normes placées en annexe),

 

3) L'indice d'endurance lactique qui est soit la différence entre la plus longue et la moins longue distance parcourue au cours de six répétitions, soit le rapport de la moins grande sur la plus grande distance x 100. Plus le pourcentage est proche de 100, meilleure serait l'endurance anaérobie. Afin que le joueur ne dose pas ses premiers passages, seule la performance maximale en 30s obtenues hors test et tenant elle-même lieu de performance intrinsèque est retenue comme référence pour comparer les autres distances parcourues.

Test de Vitesse

Tests d'évaluation de la vitesse

 

        Quel que soit le poste occupé sur le terrain, toutes les actions de jeu tant sur le plan offensif que défensif, doivent être réalisées aux vitesses les plus élevées possibles.

 

        Cette qualité, associée à la force (définie alors comme puissance), à la coordination spécifique d'un geste technique, au temps de réaction, constitue la base des qualités physiques requises pour la pratique du rugby au meilleur niveau. La vitesse est plus particulièrement requise chez les joueurs évoluant au niveau des lignes arrière. Elle se manifeste de deux manières par une:

 

  • « explosivité » dans le démarrage pour prendre...de vitesse son ou ses adversaire(s) direct(s). Dans ce cas les distances des courses excèdent rarement 20m.

 

  • vélocité sur les courses les plus longues (en moyenne entre 40 et 60m) pour porter le ballon derrière la ligne de but à la suite d'une percée du « rideau défensif » adverse, d'une grande échappée consécutive à un débordement, une interception ou bien pour rattraper un adversaire porteur du ballon...

 

        En conséquence les tests proposés sont le 20m qui exprime plus l'« explosivité » du joueur et le 50m, sa vélocité.Pour s'assurer d'une bonne reproductibilité de ces tests, l'emploi de cellules photo-électriques est fortement recommandé.

 

Test d'évaluation de la vitesse-coordination

 

        La vitesse-coordination rend compte de la maîtrise des qualités gestuelles précédemment définies en fonction d'une tâche à réaliser.

 

         Cette qualité intervient dans toutes les actions motrices où la vitesse gestuelle est perturbée par l'imprévu des situations de jeu rencontrées ou comme, dans le cas de la « feinte », pour anticiper les réactions de l'adversaire afin de l'entraîner sur une fausse piste. En rugby, le cadrage-débordement ainsi que tout autre changement brutal de direction en sont les archétypes.

Endurance de vitesse

 

        La connaissance de la vitesse pure et de la vitesse-coordination, exprimées à l'occasion de tests peuvent certes être considérées comme deux des qualités nécessaires au rugbyman mais s'avèrent insuffisantes pour juger de sa capacité de les répéter tout au long d'un match. Etre capable d'enchaîner le plus grand nombre d'actions intenses, notamment de démarrages-sprints avec crochets, doit aussi faire partie des qualités à évaluer au cours des périodes de compétition. C'est ainsi que nous définissons « l'endurance de la vitesse ». En effet, en moyenne, on peut actuellement compter 100 à 110 actions intenses de courtes durées (< 5s) par match de haut niveau et par joueur, ce qui globalement représente une action intense toutes les 38 à 40s !Nous suggérons en conséquence l'épreuve des 12 répétitions espacées entre elles par 40s de récupération passive du test présenté par la figure ci dessus.

 

        Les résultats de ce test s'expriment de la façon suivante :

 

  • Enregistrer la meilleure performance référence hors test.

  • Puis enregistrer le temps de chacun des 12 passages. Les additionner puis diviser le total par 12 pour établir la vitesse d'une répétition moyenne,

  • Soustraire le temps de la meilleure performance (performance référence) à celui de la moins bonne performance. L'écart entre les deux représente l'indice de fatigue.

  • Il est aussi possible de diviser le temps de la meilleure performance (performance référence) par celui de la moins bonne et multiplier le résultat par cent. On obtient ainsi un pourcentage qui peut être considéré comme un indice de fatigabilité spécifique ou d'endurance de vitesse. Plus ce pourcentage est proche de 100, meilleure est donc cette qualité.

Séance de travail lactique

Ci- joint une séance typpique d'entrainement pour le travail lactique a commencer vers l'âge des minimes jusqu'au senior en debut de saison

Séance de travail de vitesse

liens externes

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